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anXiogene
28 novembre 2006

le lavis géant

Toujours pour ma prochaine séance, j'ai eu envie de bidouiller un décor.
j'utilise beaucoup de lavis (thé, café, encre de chine) pour texturer mes images... d'un autre côté, je suis admirative devant l'ingéniosité de ma copine virginie (pour ceux qui ne la connaitrait pas encore, aller faire un tour sur son blog : http://modernpinup.canalblog.com) qui change de décor à chaque séance qu'elle fait en fixant des lais de papier peint à la patafix sur les murs de son salon (perso je trouve ça génial comme idée, il fallait y penser quand même !)

j'ai trouvé du papier peint vieux et moche à un prix dérisoire dans une petite boutique à avignon... j'en ai pris quelques rouleaux sachant que ces trucs-là peuvent toujours servir...

et comme mon prochain shooting approchait, j'ai testé mon histoire de lavis géant le weekend dernier :

lavis1

une fois n'est pas coutume, je mobilise la table de la cuisine et j'essaye de faire ça bien...

lavis2

lavis3

je fixe les lais entre eux pour obtenir une espèce de feuille de 2 mètres sur 2 ;)

lavis4

une fois tout assemblé, je demande de l'aide à gaël pour fixer le bazar au mur (avec de la patafix, merci virginie !)

lavis5

je fais du thé très fort

lavis6

je rassemble mes petites affaires (fusain, craie, thé, et tout ce que je trouve dans la maison qui peu faire des tâches cracra)

lavis7

et là, premier plantage... j'y vais un peu comme une brutasse sur le fusain, c'est moche... je délave à l'éponge, je rajoute du thé... mais bon, plus j'en rajoute, plus c'est immonde :(

lavis8

écoeurée par ma plantade, déçue comme tout, je laisse cet immondice accroché la journée du lendemain dans ma chambre, histoire de voir si par miracle il se passait un truc en séchant ??? ben non... c'est toujours aussi moche...

Lundi soir, je décide de jeter mon 1er lavis à la poubelle (il ne mérite que ça) et de tout reprendre à zéro.
je vous passe le découpage, le montage et tout ça....

cet après-m', donc, je repars sur un nouveau pan de papier peint (3 lais de large seulement cette fois-ci).

lavis9

vu que je ne peux pas l'accrocher au mur toute seule, je travaille à plat après avoir débarrassé quelque trucs dans le salon.
c'est pas plus mal d'ailleurs, je me sens plus à l'aise.

cette fois-ci, exit la craie et le fusain, je ne travaille qu'avec du thé, un très fort, et un léger.

lavis10

je fais des petites giclures à la borsse à dent, puis 3 grosses taches de thé noir en faisant couler les sachets directement sur le papier peint

lavis11

lavis12

comme j'en ai fait trop la dernière fois, je décide de m'arrêter assez rapidement et de voir ce que ça donne une fois sec.

lavis13

au finish, ça gondole à mort, j'espère qu'un fois bien sec ça aura un peu plus de gueule...
on verra bien, je pense que je vais quand même tester ça en séance, même si le résultat est bien loin de ce que je pouvais imaginer :(

moralité : il est plus facile de faire un lavis en A4 dans une vieille bassine qu'un lavis de 2 mètre sur 2 dans son salon ;)

moralité 2 : c'est qui le gonze, déjà, qui disait "100 fois sur le métier remettez votre ouvrage" ??? (lol)

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Commentaires
C
ha oui .. pour le "gondolage" .. je me demande si la technique de l'aquarelle pourrait fonctionnner a grande echelle .. <br /> pas sur .. <br /> j'ecris quand meme : tu prends du gros scotch et du scotch au sol l'ensemble des cotés de ta feuille ... normalement ça permet de "retendre" le papier quand il sechera ... et d'eviter de trop grosse deformations ..<br /> menfin ... je suis pas trop sure là !! ;-))
C
mmmmmh ... sachet de thé .. <br /> je me demande si tu ne devrais pas plutot tenter avec du brou de noix plus ou moins dilué ...( si je me souviens bien c'est pas tres cher ...) par contre attention : ça tache a fond !<br /> non ?<br /> bisous<br /> A+<br /> cam
G
chéri !<br /> <br /> Boileau, Nicolas, dit Boileau-Despréaux 1636 à 1711<br /> Écrivain français, membre de l'Académie Française.<br /> <br /> (pour ceux qui l'ignoreraient, sa doctrine exprime des principes impérissables d'ordre, de mesure et d'unité harmonieuse. Il apprit à ses contemporains la nécessité du travail qui féconde les dons naturels)
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