enfin terminé... 3 semaines de travail minutieux, de très long temps de séchage au bain-marie pour ne pas fendre la vitre bombée, cétait devenu mon petit défi personnel au fil des jours... voilà, il est fini, et c'est le n°100.
Deuxième "poupée sous globe", Julie porte élégamment le couvre-chef en crâne de lapin.
Je profite de sa sortie d'atelier pour annoncer qu'elle et sa copine Lalie (et toutes leurs petits soeurs qui naîtront d'ici là) seront exposer chez Fatcaps à Caen (http://www.fatcaps-tattoo.fr/), entre autres réveils et femmes à tête d'animaux, à partir du 25 octobre 2012.
Le fly arrivera à la rentrée.
En attendant, voici Julie sous toutes les coutures :
hé voilà, la centain arrive... c'est le dernier nunémro à deux chiffres...
J'ai utilisé un insecte que je n'avais jamais encore moulé, une mante religieuse.
Je la trouve comique, juchée sur un rouage avec son air sérieux. on dirait qu'elle fait du monocycle ^_^
ça faisait un bail que j'avais cette image en tête.... je crois que j'ai commandé l'oiseau en janvier ou février, et dès que je l'ai vu j'ai su ce que j'allais en faire.
Comme l'image n'est pas partie après tout ce temps, j'ai décidé de passer à la réalisation. ça ne m'a pas pris beaucoup de temps parce que je n'ai pas tâtonné, c'est comme si j'avais répété l'assemblage dans ma tête pendant tous ces mois...
un petit work in progress d'abord :
et la voici une fois finie :
Il me reste à la mettre sous cloche :)
le globe qui allait avec le socle était en plexi, il a mal vieilli, est dépoli par endroit... j'en ai commandé un beau en verre, je le fixerai dès qu'il arrivera por que Lalie ne prenne pas la poussière.
La centaine approche, une envie de faire des grosses pièces aussi, mais comme ça faisait un moment que je n'avais pas manipulé résines et réveils, je me suis lancée d'abord sur un format moyen.
Une belle vitre bombée, un réveil qui a vécu et qui s'est patiné avec le temps...
je suis contente du résultat, et de cette transparence au niveau des ailes...
Rien que parce qu'il y encore des gens qui lisent ce blog (et qui m'écrivent qu'ils ont hâte de voir la suite), un petit billet sur la suite des mes aventures cochonnesques :)
Il y a 10 jours j'ai commencé une résidence de création aux Ateliers Intermédiaires pour ma performance... Cette nouvelle performance, faute de mieux, s'appelle "Animale" sur le programme du Cabaret Organique...
Je me suis pris la tête des soirées entières à trouver un titre sur le mode "verbe à l'infinitif + complément" comme pour mes autres performances ("dormir avec les poupées" & "marcher en flamme"), mais rien ne fonctionnait, cela restera donc "animale"...
Pour ma résidence, j'ai reçu l'aide de deux amies, Stéphanie Brault, comédienne et vidéaste, que vous avez peut-être croisée sur ces pages (j'ai fait son book de comédienne l'an dernier), et Sandra Devaux, comédienne et danseuse (que vous avez croisé aussi, en photo, car elle joue dans les spectacles de la cie du Clair-Obscur)...
Et puisque j'en suis à citer et remercier les copains, Big up à Cédric Girard et Mickaël Cosnefroy qui m'ont concocté une bande-son aux petits oignons...
Voici quelques photos réalisées pendant un filage :
Pour voir la performance en live, ce sera au Cabaret organique (16 passage Choiseul, Paris 2ème) les 19 mai, 26 mai et 2 juin.
voir le site du cabaret organique
Suite des pérégrinations gruikesques :
Il s'agit maintenant de travailler l'arrière du masque, qui laisse un peu à désirer...
et de recouvrir l'ensemble de la tête de fond de teint, car le test sur le groin a été concluant.
Pour l'arrière de la tête, sur les conseils de Marine, je prépare un empiècement de latex. ça se fait un au pinceau, en laissant bien sécher entre chaque couche, et en mettant de la gaze entre la 4ème et la cinquième couche. J'essaye de faire des bords très fin pour que la collage sur le masque soit imperceptible.
Pendant que le latex sèche, je fais une petite beauté à mon cochon. le fond de teint sera sec dès le lendemain.
Vendredi soir, aidé par mon amoureux (dont on voit la grande main sur la photo ci-dessous), je fixe la bande de latex à l'arrière du crâne :
Nous ne collons pas le côté gauche >> il pourrait se déchirer quand j'enfile le masque.
Je le collerai à la colle à postiche avant de jouer.
J'attends que tout cela soit bien sec pour passer du fond de teint sur l'arrière de la tête.
ça me titille depuis un bout de temps, je veux faire un essai de latex sur la peau avant de commencer la résidence, qui démarre lundi.
Le mélange latex + fond de teint ne donnant rien, j'essaye latex + gouache blanche avec une pointe de rose...
ça sèche relativement vite. je tente une deuxième couche.
une fois sec, je talque... ça rend à peu près ce que je désirais, même s'il y a encore du travail sur la couleur. La sensation est très étrange, à la fois contraignante et agréable...
et le dépeçage (puisqu'il est question de cela dans cette performance) se passe très bien !
Seul petit imprévu : il va falloir, pour la première fois de ma vie, que je m'épile les bras !!!
Il reste pas mal de travail sur le masque... à bientôt pour la suite !
Comme vous le savez si vous suivez ma page facebook (oui, je délaisse un peu mon blog au profit du micro-blogging), je me prépare pour une exposition collective au Cabaret Organique (voir le site de l'événement)
J'y exposerai ma série "Animales", et l'organisatrice m'a également demandé de faire une performance autour de ce travail...
J'ai donc décidé de donner vie à ma femme-truie :)
Pour faire une femme-truie "réelle"... il faut commencer par prendre le chemin de la boucherie. ça tombe bien, il y en a une à deux pas de la maison.
Comme nous ne sommes pas sur un blog culinaire, vous vous doutez bien que je ne vais pas faire du pâté de tête...
mes ingrédients vont plutôt être de la bande plâtrée et du latex :)
Sur ce projet, j'ai demandé l'aide de Marine, une talentueuse touche-à-tout qui fait beaucoup de maquillage d'effet spéciaux notamment pour les films du cartel (leur site)
en photo, ça va vite, mais ces deux coques nous ont pris une grosse matinée.
On stocke la tête de cochon après lui avoir coupé les oreilles (îrk)
Le soir même, j'essaye de les mouler à l'aglinate. Je réussis deux moules parfaits.
Déconvenue le lendemain matin, après avoir laissé sécher le plâtre toute la nuit : le démoulage se passe mal et le bout des oreilles se casse... snif :(
Qu'à cela ne tienne, deuxième méthode : nous réalisons un moule "chaussette" : il s'agit de tremper l'objet à mouler dans du latex, de le laisser égoutter et sécher, et de renouveler l'opération 8 à 10 fois. cc'est très long mais ça fait des moulages très réalistes.
Pour les deux coques en plâtre, nous recouvrons d'abord l'intérieur de plastiline pour avoir une couche lisse, puis nous coulons de fines couches de latex.
Là aussi, 8 à 10 couches avec une couche de gaze après la 5ème couche, pour solidifier l'ensemble... c'est long et fastidieux, on y va au sèche-cheveux pour accélérer le mouvement :
on est vendredi... je passe le weekend à faire des coulées de latex quand je passe devant mes moules...
le dimanche soir, démoulage et talc. Ouf, ça ne se déchire pas, et je suis plutôt fière des oreilles :)
Lundi matin, assemblage des deux coques... ça commence à prendre forme !
Pour nous faciliter la vie, on va cherche un mannequin dans l'atelier. Je sacrifie un bonnet de bain (et oui, on pense à son petit confort), on fixe un bonnet en latex dessus, et on commence à assembler le moulage de cochon
Hop, une oreille..
à ce stade on le surnomme le cochon-frankenstein :)
Le mardi matin (hier, donc) fixation de la deuxièmle oreille :
et premier essayage :
Bon, maintenant je peux vous le dire, je n'étais vraiment pas sure d'arriver jusque là ! je suis hyper fière de nous :) (merci Marine ! merci, merci merci !!!)
Hier toujours, test de maquillage sur le latex :
ça fonctionne :)
ce matin c'était bien sec.
Il reste plein de chose à faire pour le finir correctement.
Je vous posterai un épisode 2 bientôt !
Ils remettent au goût du jour des standarts des années 30. Ces amoureux du rétro écument les foires à la brocante et les vides-greniers à la recherche de vieille partoches poussiéreuses.
il s'appellent "les Dénicheurs", en hommage à une de ces chansons qui ont fait roxer nos grand-mères.
J'avais déjà travaillé pour eux lors de la sortie de leur album il y a deux ans. Ils m'ont sollicité pour refaire leurs photos de presse, à l'occasion de l'arrivée de Joseph (guitare suppléant !) dans l'aventure.
C'était au Bazarnaom, dans une salle de répét nantie d'un rideau bleu qui avait l'air cheap, comme ça, mais qui a tout pété une fois éclairé :)
pour écouter quelques titres des dénicheurs, c'est par là !
Il y a quelques temps, Myriam Lotton, une comédienne caennaise, m'a sollicitée pour les photos et l'affiche de son premier court-métrage.
Une histoire de femmes résitantes pendant la guerre, un bel hommage à la grand-mère de Myriam, dont c'est la propre histoire qui est racontée...
Le travail sur "murmures" est déjà bien entamé, mais l'équipe manque de moyens. Myriam a lancé une levée de fond sur Ulule, je vous invite à y aller, juste pour voir la bande-annonce, et pourquoi pas pour participer à la levée de fond, si le projet vous séduit :
